RADIO
FSER début de réponses aux inquiétudes
Sur le
traitement des dossiers pour l’obtention de la subvention
automatique de fonctionnement :
La mise en
œuvre du nouveau décret du Fonds de Soutien à l’Expression
Radiophonique, le renouvellement de la commission qu’elle a
nécessité, l’attente de la publication des barèmes de subvention
retardée par le changement de gouvernement et, très récemment,
la nomination de madame le Président de la Commission du FSER à de
nouvelles fonctions (cabinet ministériel) ont abouti à la situation
suivante :
La Commission
n’a eu jusqu’à ce jour que deux réunions de travail consacrées à
l’examen des dossiers de demandes de majorations dites sélectives.
La réunion
qu’elle devait avoir le 28 juin a été annulée.
La réunion qui
aurait pu avoir lieu le 5 juillet n’a pu se tenir faute de Président
(il faut souligner qu’aucun président suppléant n’avait été nommé en
février dernier avec la nouvelle Commission et donc qu’aucun ne peut
intervenir immédiatement en remplacement de la vacance actuelle).
La réunion
programmée pour le 12 juillet pourrait avoir lieu si une solution
est trouvée d’ici là au remplacement de Mademoiselle Lemesle.
Une autre
réunion était programmée pour le 19 juillet.
La Commission à
ce jour a délibéré sur 70 dossiers de demande de subvention.
Le
secrétariat quant à lui a instruit 230 dossiers prêts à passer
en Commission dès qu’il lui sera possible de se réunir.
Que va-t-il se passer pour l’attribution des subventions dites
automatique ?
Hypothèse 1 :
les subventions des 230 dossiers déjà étudiés par le secrétariat de
la Commission sont notifiées et versées par le Ministre de la
Culture et de la Communication sans que la Commission du FSER
se
soit prononcée sur la recevabilité de ceux-ci.
Hypothèse 2 :
les subventions sont notifiées et versées comme à « l’habitude »,
c'est-à-dire, au fur et à mesure que la Commission se prononce
sur leur recevabilité.
Dans le premier
cas, les 230 radios concernées se verront notifier puis verser leur
subvention automatique de fonctionnement en fonction de la
trésorerie disponible du FSER. Dans le cas présent, il semblerait
que la quasi-totalité de ces subventions puissent être (en termes de
trésorerie) traitées. Ces radios obtiendraient leur payement entre
la fin Août et la mi-septembre (6 à plutôt 8 semaines entre
notifications et paiements effectifs) en comptant que le Ministre
ait pris sa décision d’ici au 15 juillet.
Dans le second
cas, un maximum de 120 dossiers de demande de subvention pourra être
étudié par la Commission avant le mois d’Août. Au total se serait
donc 190 (120 + 70) dossiers qui pourraient avoir été traités pour un
versement en septembre.
Consulté une
première fois et dans des circonstances bien différentes, puisqu’à
l’époque le calendrier de la Commission semblait pouvoir être tenu
grâce à l’ajout de réunions délibératives durant le mois de juillet,
la Commission avait clairement exprimée le souhait que les
attributions de subvention automatique de chaque radio coïncident
avec l’étude de chacune de leur subvention dite sélective. Il
s’agissait pour la Commission de travailler en cohérence sur la
recevabilité de chaque demande formulée et d’éviter ainsi, par
exemple, que sur un même dossier l’administration (d’une part)
estime une demande de subvention recevable alors que la Commission
(d’autre part) aurait exprimé un avis contraire. Dans ce type de cas
le mieux serait clairement l’ennemi du bien. Enfin, d’autres
problèmes relevant des rapports entre la Commission et
l’administration de la DDM, et surtout, l’exigence de transparence
sur les modes d’attribution des subvention aux radios constamment
réaffirmée par les représentants des radios avaient à l’époque
renforcé cette prise de position.
En l’absence de
présidence et avec la faible certitude de voir la Commission se
réunir deux fois durant le mois de juillet, les circonstances ont
changées.
A l’issue des
conversations que nous avons donc pu avoir avec les représentants de
l’administration et du Gouvernement, on devrait procéder ainsi :
Notification et
versement immédiat des subventions de fonctionnement pour les 230
dossiers de radios déjà instruits. Ces radios devraient donc voir
leur notification arrivé dans la première quinzaine d’Août et leur
paiement entre fin Août et mi-septembre.
Il devrait
ainsi avoir été versé 290 subventions avant la mi-septembre ce qui
ne s’était pas vu depuis très longtemps.
Dès que la Commission
aura retrouvé des conditions normales, les subventions de
fonctionnement retrouveront un cadre d’attribution synchronisé
avec leur passage en commission et seront ainsi versées régulièrement tout au long de l’année.
Si tout
fonctionnement bien et que l’on revient à un fonctionnement que la
CNRA qualifie de normal tout ce passera donc bien pour les radios
(et même mieux que durant les eux années précédentes).
Sur le
traitement des demandes postées hors délais (c'est-à-dire
postérieurement au 15 avril) :
La CNRA est
intervenue à plusieurs reprises pour soutenir la position suivante :
Compte tenu de
la confusion qui a régné dans la mise en œuvre du nouveau décret du
FSER et de la réalité de notre secteur associatif pour assimiler des
changements sur des subventions dont le mode de fonctionnement était
identique depuis plus de 20 ans,
la
CNRA a demandé que le Ministre de la Culture et de la Communication
examine avec la plus haute bienveillance les dossiers postés entre
le 15 avril et le 30 avril 2007. En d’autre termes, que ces demandes
soient exceptionnellement recevables et que les radios concernées
puissent recevoir leur subvention de fonctionnement automatique.
La CNRA a
semble-t-il été entendu sur ce point et ces radios (13 au total)
devraient bien se voir attribuer une subvention de fonctionnement.
Sur le traitement des demandes de subventions dites sélectives :
Un certain
nombre de radios n’ont visiblement pas remplis correctement leur
demande en la matière. Certaines radios ont même oublié de formuler
explicitement leur demande de subvention.
Pour l’année
2007, là aussi, ces radios devraient voir finalement leur dossier
étudié et obtenir une subvention de ce type. Il s’agit notamment des
radios qui avaient utilisé l’ancien dossier de demande de subvention
qui ne faisait pas figuré la demande de subvention sélective.
SPRE la fin d’une négociation
Depuis plus d’un
an la CNRA (avec quatre autres représentants de radios toutes
catégories confondues), au sein d’une commission convoquée par le
Ministre de la Culture, travaille à la renégociation des barèmes de
rémunération SPRE.
Le mandat qui
avait été donnée à nos représentants dans cette Commission
(Titulaire H. de Vesins, Suppléant JF Chaval) obtenir la baisse de
cette rémunération qui représente une forte charge pour nos radios.
Rappelons que cette charge vient rémunérer les interprètes et
producteurs de phonogramme pour la diffusion de leur œuvre sur nos
antennes. Il s’agit par définition de droits voisins de ceux des
auteurs rémunérés eux par la SACEM. Pour nos radios les droits SPRE
ont toujours été très mal vécus car ils viennent essentiellement
rémunérer une activité commerciale (utilisation des disques pour
faire de la Pub) très marginale dans nos radios.
Alors que rien
n’est encore décidé (il faut donc être prudent), il semblerait que
notre catégorie obtienne satisfaction. En effet, le dernier barème
qui nous a été proposé par les représentants des interprètes et des
producteurs repose su deux points bien précis :
Simplification
des modes de déclarations et de calcul de la rémunération SPRE.
La rémunération ne serait plus le résultat d’un calcul issu de
l’application d’un taux de taxation et d’un jeu d’exonération mais
de l’application de forfaits. Ainsi, la notion de taux de
phonogramme serait appréciée de façon forfaitaire en fonction de
deux seuils (plus de risque donc de se tromper ou d’avoir d’une
année sur l’autre de grandes variations suivent l’interprétation
faite de votre grille de programme). De même le chiffre d’affaire ne
servirait qu’à déterminer le montant forfaitaire applicable à votre
radio. Dans ce cadre, neuf forfaits seraient mis en place.
Baisse
substantielle des coûts pour nos radios : sur ce point nos
premiers calculs montre que la proposition qui a été faites
représenterait une baisse pour l’ensemble des radios associatives.
Cette baisse se situerait suivant les cas entre 20% et 50%.
La confidentialité
des débats ne nous permet pas ici de vous donner plus de précisions.
Mais sachez que la CNRA a clairement exprimé un avis favorable sur
cette dernière proposition de barème qui viendra comme une bouffée
d’oxygène pour nos radios dans les circonstances actuelles.